Partir de la maison, de bon matin.
Sentir le froid, le vent ; l’aube est grise et les arbres sont fouettés par la pluie.
Se dire que c’est un temps à écouter Sibelius, ou Grieg.
Allumer la radio.
Sur France Musique, entendre Sibelius, puis Grieg.

Longer la plage que le soleil couleur melon commence à teinter doucement de clarté, au moment où Christophe Bourseiller, sur France Musiques, fait écouter le début de l’opéra de Philip Glass, Einstein on the beach, où les chiffres s’égrènent comme des grains de sable entre les doigts.